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Marché de l'e-learning : bilan 2023 et perspectives 2024 en chiffres
Le marché de l'e-learning a fortement progressé en 2023, dans la lignée des années précédentes. En Europe et dans le reste du monde, l'apprentissage en ligne monte en puissance au détriment de l'enseignement en présentiel. Les universités et les grandes entreprises, notamment, stimulent sa croissance. Ainsi, apprendre de nouvelles compétences via les outils digitaux est aujourd'hui une réalité pour nombre d'étudiants et de collaborateurs aux quatre coins de la planète. La facilité d'apprentissage est l'atout décisif de l'e-learning : une connexion internet peut suffire aux apprenants pour accéder en toute autonomie à un parcours de formation.
Une forte croissance de l'e-learning est encore attendue ces prochaines années, alimentée par des nouvelles technologies qui viennent renforcer la puissance et l'efficacité de cette modalité pédagogique, en particulier l'intelligence artificielle.
Dans cet article, Rise Up vous propose un point complet sur le marché de l'e-learning, en France et dans le monde : état des lieux, perspectives mais aussi limites et challenges qui se profilent.
Le marché mondial de la formation e-learning en quelques chiffres
L'e-learning a fait son apparition il y a plus de 20 ans. La multinationale américaine IBM communiquait des chiffres impressionnants dès la fin des années 1990 à son sujet. L'entreprise, engagée historiquement dans le développement des compétences de ses employés, a implémenté l'e-learning dès 1999. Un an après le déploiement de ses dispositifs d'apprentissage en ligne à l'échelle mondiale, IBM aurait économisé environ 166 millions de dollars en budget formation. Ce chiffre est passé à 350 millions de dollars en 2001. Cette année-là, l'entreprise a annoncé un retour sur investissement (ROI) de 2284% grâce à son programme d'apprentissage en ligne Basic Blue.
Fort logiquement, l'e-learning a commencé à accroître son influence dans la formation professionnelle. Entre 2000 et 2015, sa croissance a atteint 900%. La progression s'est encore accélérée avec la crise sanitaire liée au Covid-19, qui a vu une digitalisation massive de la formation, souvent à marche forcée. La demande aurait bondi de 400% pendant la pandémie. En 2022, le marché de l'e-learning représentait près de 400 milliards de dollars, alors que le taux de croissance annuel composé (c'est-à-dire le taux moyen de croissance des revenus, des ventes et des investissements) attendu entre 2023 et 2032 est de 14% (source : Global Market Insights). D'ici 2028, l'e-learning sera utilisé par un milliard d'apprenants (source : Prosperity).
Enfin, il semble que le mobile learning constitue l'une des modalités possédant le plus de potentiel. Le marché du mobile e-learning attendrait 80 milliards de dollars en 2027, soit quatre fois plus qu'en 2020 (source : Globe News Wire).
La progression du marché de l'e-learning en France
Le baromètre du digital learning 2023 publié par l'ISTF dresse un constat sans appel : l'adoption de l'e-learning s'accélère dans les organisations, dépassant même l'enseignement en présentiel. La part des entreprises proposant une offre de formation majoritairement distancielle a augmenté de 10 points en un an. L'e-learning fait désormais partie des dispositifs d'apprentissage dans 64% des organisations.
Selon l'enquête, menée auprès des professionnels de la formation, l'adoption du digital learning répond à plusieurs objectifs : améliorer l'efficacité pédagogique des formations, répondre à la demande des clients (qui cherchent à optimiser le temps d'apprentissage) et répondre à la demande des apprenants, qui apprécient la flexibilité du distanciel.
En cohérence avec les chiffres mentionnés, les modalités pédagogiques asynchrones introduites dans la formation à distance sont considérées comme de plus en plus efficaces. Les serious games gagnent 11 points, le microlearning 9 points, alors que le vidéo learning et l'e-learning scénarisé convainquent 58% et 68% des professionnels de la formation (+ 8 et + 7 points respectivement).
L’e-learning au service de la formation professionnelle
On l’a déjà compris : l’e-learning ne peut que renforcer l’efficacité de la formation professionnelle. Et c’est bien cet argument qui est avancé en tout premier par les entreprises interrogées par l’ISTF concernant l’intérêt de la formation en ligne. Les organisations soulignent également la pertinence du distanciel afin de gagner en réactivité face aux enjeux business, autrement dit afin de s’adapter plus vite aux attentes du marché.
Efficacité, rapidité et facilité d’apprentissage, réponse à une demande forte : le marché de l’e-learning s’appuie donc sur ces trois piliers pour poursuivre son expansion. Le gain de temps procuré par la formation digitale revient dans de nombreuses études.
Selon le cabinet de consulting en ressources humaines Brandon Hall Group, les salariés peuvent économiser jusqu’à 60% de leur temps d’apprentissage en optant pour l’e-learning. Au-delà, la souplesse et la flexibilité des supports pédagogiques accessibles en distanciel permettent d’ajuster la formation aux contraintes et au rythme de vie de chaque collaborateur. Il n’y a plus de déplacement, la vitesse et le cadre d’apprentissage s’adaptent naturellement à l’apprenant. Un contexte idéal qui contribue à améliorer l’engagement et à booster le moral des salariés.
Comment se lancer dans l'e-learning : choisir sa plateforme e-learning
Comment s'y retrouver dans la multitude d'éditeurs de plateformes e-learning ? Quels critères privilégier ? Voici une méthode simple pour guider votre choix.
Tout d'abord, il convient de réaliser un diagnostic et d'établir vos objectifs. Pourquoi précisément souhaitez-vous acquérir ou changer de plateforme e-learning ? Quels sont les besoins à couvrir pour les apprenants en termes de contenus et de modalités pédagogiques (faut-il un accès à un catalogue de formations sur étagère, souhaitez-vous développer le mobile learning, le collaborative learning, le microlearning...) ? Quels services sont attendus par les formateur·rice·s (présence ou non d'un outil auteur par exemple) et les administrateurs de la plateforme (automatisation de tâches, gestion des parcours en blended learning, etc.) ? Comment comptez-vous intégrer la plateforme dans votre écosystème RH (pensez notamment à l'intégration de l'outil dans votre SIRH) ? De quelle enveloppe budgétaire disposez-vous ?
Ce travail conduit à effectuer une première sélection parmi les prestataires, sur les critères des fonctionnalités proposées et du prix. Demandez ensuite des démonstrations ou testez des versions d'essai. Assurez-vous du sérieux de l'éditeur : un accompagnement est-il proposé, à la fois pour travailler sur votre stratégie et prendre en main la plateforme ? Le service client est-il disponible sur une large plage horaire ?
Finalisez ensuite votre choix !
Quels sont les avantages de l'e-learning ?
Le succès de l'e-learning s'explique par ses nombreux atouts, qui font défaut à la formation en présentiel pour la plupart d'entre eux. Les entreprises y voient en premier lieu un excellent moyen de réaliser des économies et de gagner du temps. La gestion de la logistique inhérente aux cours sur site (louer une salle, mobiliser un·e formateur·rice, rassembler du matériel pédagogique, caler une date et des horaires, inscrire les apprenants, etc.), et les frais qui en découlent, sont supprimés. Grâce aux plateformes e-learning, un nombre illimité d'apprenants se connectent à la formation, cette dernière étant réutilisable à l'infini. Les coûts d'implémentation des plateformes sont par ailleurs rentabilisés au fur et à mesure de son utilisation.
Le temps d'apprentissage est également réduit car les apprenants n'ont plus à se déplacer. En outre, ils deviennent autonomes, car ils adaptent leurs sessions à leurs besoins ainsi qu'à leurs contraintes professionnelles et personnelles. En d'autres termes, ils suivent leur parcours au moment où ils le souhaitent, y compris sur mobile. Cette flexibilité temporelle et géographique permet d'optimiser la progression et améliore l'expérience de formation.
De plus, la formation en e-learning est personnalisable. L'apprenant sélectionne des cours en fonction de ses attentes et de son niveau. Les parcours sont construits sur-mesure pour répondre à un besoin en compétences précis.
Autre atout des plateformes e-learning de type LMS (Learning Management System), cette fois pour les formateur·rice·s et services RH : le suivi fin et aisé de la progression des apprenants. Les statistiques clés remontent automatiquement dans des tableaux de bord personnalisés (résultats, taux de complétion, temps passé à se former...).
Quelles sont les limites de l'e-learning ?
Les promesses de l’e-learning sont grandes, tout comme sa progression… Cependant, plusieurs freins existent. Selon les données de l’ISTF, les entreprises sont ainsi confrontées :
- Au manque de temps ou d’effectifs pour développer des dispositifs en distanciel (cité par 35% des répondants).
- Au manque de compétences et d’expérience en matière d’apprentissage via le digital (cité par 17% des répondants).
Les problématiques RH semblent donc constituer le principal blocage.
Viennent ensuite :
- Le manque de budget, qui concerne 15% des entreprises interrogées.
- Le manque d'adhésion des formateur·rice·s.
- La frilosité de la hiérarchie ou des apprenants.
Le marché de l’e-learning en 2023 se voit donc confronté à des cultures d’entreprise pas toujours en phase avec les exigences et les transformations qu’implique la formation en distanciel.
Qui utilise l'e-learning ?
L'e-learning s'adapte à tous les types d'organisations et d'apprenants, dès lors qu'une connexion internet et une plateforme de formation sont à disposition. Universités et établissements d'enseignements supérieurs, organismes de formation, entreprises de toute taille sont concernés. Les particuliers ont également l'opportunité de profiter de l'e-learning, et ce sans avoir besoin de matériel (via les MOOC par exemple).
Dans le cadre professionnel, l'e-learning s'adapte à chaque demande et chaque profil. Les commerciaux et autres collaborateurs souvent en déplacement verront nécessairement une grande utilité à la formation à distance. En outre, les différents types de compétences et de métiers sont couverts. Enfin, il est possible de trouver un parcours de formation correspondant à ses attentes quel que soit son niveau de départ dans la compétence visée.
La démocratisation de l'e-learning, jusque dans les plus petites structures, s'explique également par la réduction des coûts des plateformes et leur adaptabilité aux problématiques spécifiques de chaque client.
Étude et évolution statistique du marché de l'e-learning en France et dans le monde
En 2030, le marché mondial de l'e-learning devrait représenter plus de 800 milliards de dollars (source : Globe News Wire). Les États-Unis et l'Europe représentent environ 70% de l'activité (source : SkillScouter). La croissance est en grande partie issue de la forte demande en matière de plateformes e-learning. Leur prix a considérablement baissé grâce au progrès des technologies. De plus, ces outils s'adaptent parfaitement aux pratiques et aux nouvelles demandes des apprenants (utilisation d'appareils mobiles, accessibilité de la formation). De plus, les pédagogies spécifiques à l'apprentissage en distanciel s'améliorent en continu.
Résultat : le taux de rétention en e-learning est jusqu'à 7 fois supérieur que le taux de rétention des formations en présentiel. De plus, alors que le manque de temps est l'une des causes majeures de désengagement des apprenants en entreprise, l'e-learning permet d'apprendre 5 fois plus de contenus que la formation en salle sur la même durée de formation (source : Shift).
Analyse du marché de l'e-learning en France
L'e-learning, en forte croissance depuis quelques années en France, continue son expansion. Selon le baromètre du digital learning 2023 de l'ISTF, deux tendances se dégagent, avec d'un côté les entreprises se tournant vers plus de distanciel asynchrone (21% des répondants) et de l'autre les organisations allant vers plus de multimodal, c'est-à-dire vers du blended learning, parcours de formation associant enseignement en présentiel et distanciel (56% des répondants). Au total, ce sont donc 87% des entreprises qui font le choix d'intégrer plus d'e-learning dans leurs dispositifs de formation.
À noter : l'efficacité de l'e-learning est corrélée à la présence d'un tuteur. Celle-ci est le premier facteur de motivation pour terminer une formation en ligne. Pour preuve, 63% des dispositifs e-learning tutorés obtiennent un taux de complétion supérieur à 60% alors que la majorité des parcours non tutorés ont un taux de complétion inférieur à 20%.
Par ailleurs, les salariés sont en attente de contenus de formation plus qualitatifs et accessibles en autonomie. Le baromètre de la formation 2023 d'Edflex révèle que 84% des collaborateurs se formeraient plus souvent, voire beaucoup plus souvent, si leur entreprise leur fournissait en libre accès des contenus digitaux adaptés à leurs besoins (sous forme de vidéos, cours en ligne, podcasts, webinaires, etc.).
Le marché de l'e-learning en Europe
La taille du marché européen de l’apprentissage en ligne a atteint 67,9 milliards de dollars en 2022. Il devrait avoisiner les 137 milliards de dollars d’ici 2028, affichant un taux de croissance annuel composé de 12,2% au cours de la période 2023-2028 (source : Imarc).
Le marché de l'e-learning aux États-Unis et au Canada
L'Amérique du Nord concentre la plus grande partie du marché de l'e-learning, grâce en particulier au recours massif de l'apprentissage en ligne dans le système éducatif. Par exemple, 63% des lycéens américains utilisent des outils d'apprentissage en ligne tous les jours (source : Prosperity).
La croissance est également stimulée par les investissements de plus en plus conséquents des entreprises en faveur du développement des compétences de leurs employés. 42% des entreprises installées aux États-Unis affirment que l’apprentissage en ligne a permis d'accroître leurs revenus. Mieux : chaque centime dépensé en formation en ligne entraîne une augmentation de rendement équivalant à 30 dollars. De plus, 72% des entreprises estiment que l'e-learning les aide à conserver un avantage concurrentiel (source : eLearning Industry).
Environnement et évolution du marché de l'e-learning en Asie-Pacifique
On assiste par ailleurs à une forte progression de l'e-learning en Asie-Pacifique (Japon, Chine, Inde, Malaisie, Indonésie, Corée du Sud). Le marché de l'apprentissage en ligne est alimenté par l'émergence de nombreux acteurs locaux, en réponse aux besoins exprimés par les étudiants et les salariés. Dans cette zone du monde, le taux de croissance annuel composé devrait atteindre 17,4% jusqu'en 2030 (source : Allied Market Research). Le marché de l’Asie-Pacifique concentrera environ 26% du marché mondial de l’apprentissage en ligne d'ici 2027 (source : Global Market Insights).
En 2030, il représentera plus de 160 milliards de dollars (source : Allied Market Research). Le paysage éducatif indien, notamment, a connu des changements rapides au cours des 10 dernières années. La demande émane en particulier des universités privées, dont un nombre croissant propose différents cours en distanciel accessibles via les plateformes e-learning. D'autres pays asiatiques, en particulier la Chine et la Corée du Sud, connaissent une évolution similaire.
Contexte et perspectives du marché de l'e-learning en Afrique
Il existe un fort potentiel de développement de l'e-learning en Afrique, malgré des difficultés encore bloquantes, comme l'accès à Internet dans certaines régions. L'éducation et la formation en distanciel sont vues comme une solution d'avenir.
Leur développement semble d'ailleurs lancé, soutenu par des initiatives comme l'Académie eLearning Africa, dont l'objet est de "répondre en ligne à la récente croissance de la demande en renforcement des capacités, en développement professionnel et en formation dans toute l'Afrique." Sa fondatrice, Rebecca Stromeyer, apporte un éclairage sur l'activité e-learning sur le continent : "Le marché africain des technologies éducatives connaît une croissance très rapide.
Les entreprises en voient le potentiel, alors que dirigeants politiques et responsables de planification savent que les avancées technologiques ont créé une possibilité historique d’assurer une croissance économique durable et permanente".
Les tendances du marché de l'e-learning en 2024 et l'avenir du secteur
La digitalisation du secteur de la formation professionnelle se poursuivra en 2024 et au-delà. Les progrès technologiques impacteront les modalités pédagogiques tout comme les supports techniques, en particulier les plateformes e-learning et les plateformes de gestion de la formation (LMS). À cet égard, il faut noter l'impact majeur de l'intelligence artificielle. Le développement de la réalité augmentée, de la réalité virtuelle et, plus généralement, de l'interactivité, vont également contribuer à la transformation des méthodes d'apprentissage.
Le rôle croissant de l'intelligence artificielle
L'intelligence artificielle a fait son entrée dans le monde de l'e-learning et verra son rôle se renforcer à très court terme. L'atout numéro 1 de l'IA : ses possibilités en matière de personnalisation de la formation. L'analyse en continu du comportement de l'utilisateur et de ses données d'apprentissage permet d'optimiser l'expérience de formation en temps réel en fournissant à l'apprenant des contenus pédagogiques correspondant exactement à ses besoins (en termes de ressources informatives, de format et de niveau), au moment même où il en a besoin. En outre, l'introduction de l'IA conduit à un accompagnement renforcé de l'apprenant, ses attentes et ses capacités étant parfaitement cernées.
Par ailleurs, l'IA offre une aide précieuse aux formateur·rice·s et aux concepteur·rice·s de formation. Ainsi, la solution Rise Up s'appuie sur l'IA générative pour créer automatiquement des contenus d'apprentissage engageants, à partir de ressources brutes préexistantes ou simplement sur la base d'une requête.
Des modalités pédagogiques encore plus immersives, interactives et ludiques
L'e-learning est amené à être de plus en plus immersif. Grâce à l'introduction de la réalité augmentée et de la réalité virtuelle, les apprenants entrent dans un univers concret, dans lequel ils ont l'opportunité d'expérimenter, d'agir dans des situations reprises de leur environnement professionnel. Par ailleurs, la gamification s'intensifie : les mécaniques de jeu s'imposent comme une nouvelle manière d'apprendre. Sources de motivation et d'entraide, les récompenses, compétitions et autres activités ludiques dynamisent les parcours de formation et s'adaptent parfaitement à l'apprentissage mobile et au microlearning (sessions d'apprentissage brèves et répétées), deux autres tendances fortes de la formation professionnelle.
De manière générale, l'interactivité s'invite à toutes les étapes du parcours de formation : vidéos interactives, quiz interactifs, exercices de groupe via les outils collaboratifs, serious game, etc. Objectif : optimiser l'engagement apprenant et améliorer l'expérience de formation.
Les challenges à relever
Ces évolutions s'accompagnent de défis et de problématiques nouvelles. Par exemple, pour déployer des techniques telles que la réalité augmentée (qui consiste à intégrer des éléments virtuels en 3D au sein d'un environnement réel), des investissements sont nécessaires. Conséquence : une potentielle fracture numérique, avec d'un côté les apprenants ayant accès aux supports digitaux adéquats et de l'autre des individus qui restent éloignés des technologies. En outre, des interrogations sur les limites de l'intelligence artificielle émergent, notamment en matière de protection des données. L'utilisation massive de la data fait craindre des difficultés croissantes pour sécuriser et assurer la confidentialité des informations collectées et traitées.