Le blog Rise Up

Les compétences : la richesse numéro 1 des entreprises. Celles-ci permettent de construire une expertise et de répondre aux besoins requis pour exercer correctement un métier. Or, ces métiers évoluent extrêmement vite depuis l'émergence des nouvelles technologies. L'étude "Mind the [skills] gap”, réalisée par le cabinet de conseil en stratégie McKinsey, révèle que 20% des postes essentiels dont les organisations ont besoin soit n'existent pas encore soit évoluent rapidement. C'est ici qu'entre en scène le concept de "skill gap", ou déficit de compétences. Une autre enquête de McKinsey ("The State of Organizations") fait apparaître que pour 90% des entreprises, il faut agir maintenant ou bientôt pour combler le skill gap. Pour 6% d'entre elles, il serait même déjà trop tard.

La mobilité des collaborateurs : un phénomène à observer de près par les employeurs. Une étude de la Dares révèle que davantage de salariés du privé ont changé d'entreprise en 2022 qu'avant la crise sanitaire. Parmi les raisons invoquées : la volonté de changer de métier ou de secteur d'activité, ainsi que le désir de trouver un emploi plus intéressant. Pour conserver leurs talents, les entreprises doivent donc répondre à leurs attentes en matière de missions et d'évolution professionnelle. Cela passe nécessairement par un engagement en faveur de la mobilité interne.

Le développement des compétences : un enjeu capital auquel doivent répondre, plus que jamais, les entreprises. Le skill gap (déficit de compétences) est une réalité bien ancrée dans de nombreuses organisations. Ainsi, selon le rapport "Closing the Skills Gap" 2023 de l'entreprise américaine Wiley, l'un des leaders mondiaux du secteur de l'éducation et de la formation, 69% des professionnels des ressources humaines estiment que leur entreprise souffre d'un skill gap. Plus de la moitié d'entre eux affirment par ailleurs que les hard skills ont une durée de vie moyenne de 2 ans seulement.

Ingénieur·e pédagogique : un métier devenu indispensable dans toute structure mettant en œuvre des programmes d'enseignement ou de formation professionnelle. Travaillant aussi bien pour des entreprises privées que des universités, ce·tte spécialiste de l'ingénierie de formation se voit chargé·e d'une mission clé : la conception de dispositifs d'apprentissage répondant à des objectifs pédagogiques précis et adaptés aux profils des apprenants.

L'ingénierie pédagogique : une composante de l'enseignement et de la formation professionnelle qui ne cesse de prendre de l'importance. La raison principale : les bouleversements majeurs qu'ont connus ces secteurs, avec le passage massif vers les parcours d'apprentissage en ligne. L’utilisation des technologies impacte la manière d’apprendre et de faire apprendre. De nouveaux supports et moyens pédagogiques émergent, qu’il convient de relier aux principes des sciences de l'éducation. C’est là tout le rôle des experts de la pédagogie, qui se positionnent en première ligne du déploiement des cours en ligne.

L'ingénierie de formation : un concept clé dans la stratégie de développement des compétences au sein d'une entreprise. Ce terme recouvre un ensemble de pratiques qui visent à décliner la politique de formation. L'ingénierie de formation fait le lien entre les objectifs de l'organisation, sa traduction en termes de montée en compétences, les besoins en formation qui en découlent, et les résultats des dispositifs d'apprentissage déployés. Elle apparaît donc indispensable dans toute structure mettant en œuvre ou souhaitant mettre en œuvre un plan de formations structuré.

L'éco-anxiété : un terme qui s'est démocratisé à mesure que les manifestations du changement climatique se font plus fortes et plus récurrentes. L'inquiétude née des dommages causés à l'environnement par l'activité humaine et, plus généralement, des conséquences du dérèglement climatique sur l'avenir de la planète, ne cesse de s'accroître parmi la population. Plus qu'à une inquiétude, l'éco-anxiété se réfère à une véritable angoisse devant la menace climatique.

La RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) : un domaine qui touche toutes les sociétés et dont le rôle ne cessera de s'accroître dans les années à venir. Parce qu'elle concerne des enjeux sociétaux et environnementaux de première importance, de plus en plus observés et pris en compte par les candidats à l'embauche, les investisseurs et les consommateurs, la RSE tend à devenir un sujet de premier plan au sein des organisations.

Les concepteur·rice·s pédagogiques occupent une place essentielle dans l'univers des métiers de la formation professionnelle. Par leur expertise en matière de pédagogie et leurs aptitudes en termes de création de contenu, ils·elles sont à même de traduire les besoins en formation de leur entreprise ou de leur client·e en un dispositif d'apprentissage pertinent. Compétent·e aussi bien dans la conception pédagogique des sessions en présentiel que dans celle des parcours en digital learning, la·le concepteur·rice pédagogique constitue un acteur incontournable dans le bon déroulement du processus de formation.