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Le monde professionnel d’avant la crise sanitaire n’est plus celui que nous connaissons aujourd’hui. Un retour en arrière est-il possible ? Rien n’est moins sûr… Les méthodes, tout comme les conditions de travail, ont changé. De nombreux salariés télétravaillent quotidiennement, d’autres ont opté pour le travail hybride, mêlant distanciel et présence en entreprise. Ce nouveau contexte a bouleversé l’organisation des formations, avec un passage, parfois brutal, aux dispositifs digitaux.
Alors que l’après-crise se dessine, la formation post-Covid-19 est à inventer. Les acteurs de la formation s’appuient pour cela sur un outil-clé : le LMS. Comment les plateformes LMS s'adaptent-elles aux enjeux présents et à venir ? C’est ce que Rise Up vous dévoile dans cet article !
La cible prioritaire des LMS : l’apprenant
La crise sanitaire a fragilisé une partie des entreprises ou, parfois, réorienté leur stratégie. Afin de conserver une place et de prospérer sur leur marché, elles doivent plus que jamais faire preuve de capacités d’adaptation et de flexibilité. On le devine : la formation professionnelle joue ici un rôle-clé. C’est grâce à la montée en compétences des salariés que les organisations atteindront leurs objectifs et consolideront leur position dans un contexte économique incertain. La culture d’entreprise est donc en train de changer : de plus en plus d’importance est accordée à l’acquisition de compétences, qu’il s’agisse de hard skills ou de soft skills.
Les plateformes LMS, traditionnellement pensées comme outils de gestion pour les administrateurs et responsables de formation, doivent donc désormais viser l’apprenant en priorité et soutenir cette culture d’apprentissage vers laquelle tend un nombre croissant de sociétés.
Concrètement, un LMS permet de travailler sur trois volets :
- la création de formations de qualité ;
- l’amélioration des formations existantes. Grâce à la data collectée par la plateforme, il est en effet possible d’identifier les forces et les faiblesses des dispositifs déjà mis en place et d’apporter les correctifs nécessaires ;
- l’autonomisation des salariés. Ces derniers peuvent choisir les modalités d’apprentissage convenant à leurs rythme et mode de travail.
La plateforme LMS pour gagner du temps et simplifier le déploiement des formations
Déstabilisées à la suite des confinements et du développement du télétravail, les entreprises cherchent désormais à améliorer leur réactivité et ont une obligation de résultats à court terme.
Dans ce contexte, elles attendent d’un LMS qu’il leur fasse gagner du temps et simplifie la mise en œuvre des dispositifs de formation à tous les niveaux, notamment :
- la gestion administrative ;
- les inscriptions des salariés dans LA formation qui répond à leurs besoins ;
- la constitution de groupes d’apprenants ;
- le suivi de chaque salarié ;
- l’analyse des résultats.
En parallèle, les budgets dédiés à la formation ont parfois été revus à la baisse. Conséquence : les entreprises veulent s’engager sur des modules et des parcours directement applicables par le salarié et offrant une vraie valeur ajoutée. Là aussi, le LMS doit être pourvoyeur de formations parfaitement adaptées aux enjeux de chaque entreprise.
Le Learning Management System comme support de l'interaction sociale
Le développement de la formation à distance conduit trop souvent à un isolement des salariés. Leur motivation risque alors de chuter… tout comme l’efficacité de la formation qu’ils suivent. Afin d’éviter cet écueil du e-learning, il faut absolument que le LMS crée du lien en facilitant les contacts entre les différents acteurs.
Il existe plusieurs solutions pour favoriser les interactions sociales entre apprenants et formateurs, et entre apprenants eux-mêmes, en particulier :
- le social learning, c’est-à-dire l’apprentissage entre pairs via un espace communautaire. Les salariés partagent et commentent des contenus, conversent par messagerie et sur un forum, s’aident mutuellement pour monter en compétences ;
- l’interactivité placée au cœur des cours (tableau blanc digital, chat, quiz interactifs, classe virtuelle…).
La plateforme LMS pour personnaliser les formations post-Covid-19
Les compétences des collaborateurs ne peuvent s’améliorer que s’ils font preuve d’un engagement sans faille lorsqu’ils se forment. Là aussi, la plateforme LMS est d’une aide précieuse. Elle permet en effet de personnaliser le dispositif de formation, aussi bien au niveau du contenu que des modalités d’apprentissage.
Chaque salarié a un rythme, une façon d’apprendre, des contraintes et des objectifs qui lui sont propres. Le LMS doit les respecter et proposer des formations en conséquence. Pour cela, la plateforme recueille et traite les données laissées par l’apprenant lorsqu’il se connecte : temps passé sur une formation, résultats, compétences recherchées, etc. C’est l’adaptive learning, autrement dit : un apprentissage qui s’adapte au profil de chacun.
Le LMS ou l’accès à des modalités d’apprentissage multiples
Chaque salarié ayant des attentes propres, il est indispensable que la plateforme LMS propose un panel de modalités pédagogiques de qualité, avec des temporalités et des styles différents (apprentissage synchrone et asynchrone, style formel et informel).
Le mobile learning
Le mobile learning est l’une des modalités préférées des apprenants. Il s’agit de rendre la formation accessible depuis un smartphone ou une tablette, tout en conservant une expérience utilisateur optimale. Les salariés gagnent en flexibilité et déterminent eux-mêmes les moments qu’ils dédient à l’apprentissage. Dans ce cadre, le LMS doit absolument être accessible via une application mobile.
Le mobile learning va de pair avec le microlearning, c’est-à-dire la “consommation” de contenus courts, denses et engageants, comme des videocasts et des podcasts. Utilisé en complément de formats plus classiques (modules e-learning par exemple), c’est un excellent moyen de stimuler l’apprentissage.
La classe virtuelle
Autre modalité d’apprentissage phare d’une plateforme LMS : la classe virtuelle. Objectif : recréer les conditions des cours en présentiel sur un support digital. Une bonne classe virtuelle parviendra à reproduire les temps d’interactivité entre apprenants et formateurs, par le biais de documents partagés, de travaux en groupe suivis d’une restitution à l’ensemble de l’audience, de questions - réponses en “live” ou encore par l’élaboration de projets collaboratifs.
Le blended learning
Enfin, le blended learning mixe sessions en présentiel et sessions en ligne pour offrir une formation hybride. Une solution adoptée par de nombreuses entreprises afin de cumuler les avantages de chaque formule. Les responsables de formation attendent donc d’un Learning Management System qu’il facilite la construction et le suivi de ce type de dispositifs. Une solution comme Rise Up par exemple offre toutes les fonctionnalités permettant de répondre à ce besoin.
